L'ACUPUNCTURE

Elles sont l’outil principal d’un acupuncteur; il en existe donc de toutes les longueurs et de tous les calibres. Le thérapeute choisira les aiguilles dont il aura besoin à partir de plusieurs données (format de la personne, raison de consultation, région anatomique, craintes, etc.). Celles dont je fais usage sont siliconées, ce qui facilite considérablement l’entrée dans les tissus et atténue de beaucoup la sensation de poncture. On peut comparer l’expérience à quelque chose d’encore moins important qu’une piqûre de moustique. Au Québec, un acupuncteur ne peut se servir que d’aiguilles stériles à usage unique; vous pouvez donc avoir l’esprit tranquille à ce propos.

*Au Québec, la loi exige que toutes les aiguilles soient stériles et à usage unique.

Il s’agit essentiellement de thérapie par la chaleur. Traditionnellement, la moxibustion se faisait à partir d’une pâte de pollen d’armoise, mais la quantité importante de fumée que cette-dernière occasionne a obligé l’invention d’alternatives. Il existe maintenant des versions synthétiques, sans odeur et sans fumée, tout comme il existe aussi des équivalents fonctionnant à l’électricité. Il est surtout question de chaleur et on utilise donc celle-ci à divers escients. Personnellement, je me sers de la moxibustion en complément au traitement par les aiguilles, dans le but de renforcir certaines sphères qui pourraient se retrouver en déficience.

Une des choses que je chéris est le fait d’ajouter un courant électrique aux aiguilles que je pose. L’électricité m’est particulièrement utile dans le traitement des douleurs et remplace en quelque sorte une manipulation manuelle. Le courant, d’une basse intensité, enrichit le traitement d’un dynamisme plus important, ce qui, grossièrement, augmente les chances de faire bouger les choses, en même temps d’occasionner un relâchement des tissus visés.

Celles-ci ont gagné en popularité dans les dernières années auprès d’un grand nombre de thérapeutes. La raison vient du fait qu’elles sont faciles d’utilisation et qu’elles apportent un grand soulagement. Le principe des ventouses est de créer une succion suffisante à faire décoller les différents étages tissulaires de notre corps. Il existe plusieurs versions de cet outil, mais la plus populaire est celle faite de silicone. Personnellement, j’aime appliquer de l’huile sur le corps et faire glisser la ventouse sur une large région, ce qui aide en même temps à faire bouger les blocages.

Le principe sous-jacent à cette technique est celui de presser et de gratter. Traditionnellement, le gua sha se faisait à l’aide d’une cuillère à soupe, mais les acupuncteurs utilisent aujourd’hui des pierres de jade dans le même but. Pratique lorsqu’il y a de la douleur, cette technique favorise une grande circulation sanguine dans les régions visées. La rougeur qui en résultera sera le témoin de cette-dernière.

Les gens consultent généralement dans le but de recevoir un traitement alternatif, mais l’acupuncture est d’abord et avant tout une approche préventive. Il arrive aussi que le motif de consultation soit complémentaire à une autre approche. Le champ d’action de cette médecine plusieurs fois millénaire est donc vaste et très diversifié. Les raisons de consultation les plus fréquentes en clinique sont :

• La douleur (aiguë ou chronique)

• Les stress, l’anxiété et la dépression

• Les allergies et les problèmes respiratoires

• Les troubles digestifs

• Les maux de tête et les migraines

• Les troubles menstruels et gynécologiques

• Les problèmes de fertilité 

• D’ordre obstétricales et pour préparer à l’accouchement

• Les troubles du sommeil

• Les problèmes de circulation

• Le sevrage des dépendances

• Plusieurs autres conditions de santé